Nouvelle critique sur Gamersyde cette semaine, enfin, pas si nouvelle que cela puisque nous allons vous reparler de Monster Hunter Rise, qui arrive sur consoles Playstation et Xbox le 20 janvier. Pour ces deux versions, vous aviez eu droit à des articles écrits de main de maître par l'inénarrable davton, mais cette fois, en plus de l'article dédié, nous avons décidé de chausser le micro dans une vidéo review pour vous en proposer un rapide tour d’horizon.
Nous n'allons pas nous attarder très longtemps sur l’histoire de Monster Hunter Rise, d’abord, parce qu’elle n’est pas très différente des précédentes, du moins du point de vue d'un novice, et ensuite parce qu’elle n’est là que pour servir de prétexte à la chasse. On retrouve un univers très bon enfant, avec des PNJs toujours très optimistes et enjoués malgré le danger qui pèse sur eux, et mine de rien, ce genre d'ambiance dans le contexte socio/économico/politique actuel, cela fait un peu de bien.Dans Monster Hunter Rise, la Calamité est un événement tragique qui voit les monstres attaquer en masse, et les habitants du village de Kamura sont sous la menace constante de cette catastrophe, même si personne ne sait pourquoi ou comment elle arrive. Kamura a malheureusement été victime de la Calamité à plusieurs reprises, et la dernière bataille 50 ans plus tôt a bien failli être la dernière. Les villageois ont ensuite utilisé toutes leurs connaissances technologiques pour renforcer leur Forteresse dans l'espoir de mieux faire face à la menace et à l'aube d'une nouvelle calamité, c'est là que vous entrez en scène. Pour atteindre le générique de fin, il faudra affronter et vaincre un Magnamalo, ce qui ne devrait pas vous prendre beaucoup plus qu’une dizaine d’heures, même en vous acquittant de toutes les missions solo données par Hinoa, la quêtatrice du village. Le jeu ne s’arrête évidemment pas là, d’autres chasses continueront à être ajoutées par la suite, sans même compter toutes les quêtes qui se destinent plutôt au multijoueur et auxquelles on peut accéder dès le début du jeu si on le souhaite. Bref, si vous adhérez au concept, que vous aimez farmer pour vous confectionner de nouvelles armes et de nouveaux sets d’armures, il y a largement de quoi faire.
Nouvel épisode d’une série qui fait désormais partie des classiques, Monster Hunter Rise n’est donc plus une exclusivité Nintendo Switch et PC. Eh oui, c’est en ce début d’année 2023 que le jeu débarque sur consoles Playstation et Xbox, en intégrant directement le Game Pass. Une bonne excuse pour les abonnés au service de Microsoft de se laisser tenter par le jeu de Capcom, qui se veut le plus accessible de la série. On ira même jusqu’à dire que Rise fait encore un pas de plus dans cette direction pour accueillir les nouveaux-venus le plus en douceur possible, avec une difficulté toute relative jusqu'au fameux face-à-face avec le Magnamalo et une mécanique de chasse simplifiée par rapport à World. Dans l’épisode précédent sorti sur PS4, Xbox One et PC, la recherche d’un nouveau monstre impliquait tout d’abord d’en trouver la trace, ce qui se faisait plus ou moins facilement en fonction de son niveau de connaissance de la créature. À force de traquer un monstre, on augmentait ce niveau, ce qui permettait de le trouver de plus en plus facilement. Dans Rise, on se contente d’explorer la carte et de rejoindre les icônes indiquant l'emplacement des monstres. Quand on ne les a jamais croisés, ils sont affublés d’un point d’interrogation, et quand on les a déjà rencontrés, il suffit de vérifier rapidement dans le compendium pour savoir à qui vous avez affaire si vous n'avez pas retenu à quoi correspond le dessin affiché, ou tout simplement de regarder sur la carte du jeu (ou en haut à droite de l'écran) et de locker votre cible. Même si Capcom a fait des efforts pour rendre le jeu plus accessible, Rise reste un jeu très riche où il est facile de passer à côté de tout un tas de choses qui sont pourtant faites pour nous faciliter la vie. Il y a énormément d’items à récolter, les menus sont assez denses et demandent de s’y plonger un minimum sérieusement pour tout comprendre, vous aurez droit à pas mal de tutoriels que vous pourrez heureusement consulter quand vous le voulez. Bref, Rise garde encore ce côté usine à gaz pour le néophyte et il demande un peu de patience avant de pouvoir en tirer toute la quintessence. Malgré tout, comme on s’y amuse très rapidement même quand on débute, il reste suffisamment accueillant pour plaire au plus grand nombre.
Pour revenir au premier lancement du jeu, après avoir été accueilli par un superbe écran titre et une non moins magnifique chanson interprétée par Hinoa, vous pourrez accéder à un éditeur de personnage plutôt complet et créer votre avatar virtuel, votre Palico mais également votre Chumsky. Cet animal vous sera d’une grande aide pendant votre aventure car il vous donnera de nombreux avantages, comme le fait de pouvoir le chevaucher pour parcourir de longues distances plus rapidement. Tout aussi pratique, votre monture pourra même vous permettre de grimper des falaises sans vous obliger à gaspiller votre précieuse endurance. Cet avantage au niveau des déplacements prend tout son sens dans ces maps plus grandes et ouvertes que l’on a découvertes avec Monster Hunter : World, et qui sont toujours d’actualité dans Rise. On ne trouve donc pas de petites zones reliées entre elles par des écrans de chargement comme c’était le cas dans Monster Hunter Generations Ultimate par exemple. C’est une évolution très bénéfique pour l'exploration et la chasse évidemment , mais il faut quand même savoir que le village reste, lui, découpé en plusieurs zones séparées par des micro-chargements. Le passage de l’une à l’autre est cependant instantané, et on vous invite d’ailleurs à passer régulièrement par la carte pour aller d’un quartier à l’autre plus rapidement. Ça devient vite une seconde nature, mais on n’y pense pas systématiquement au départ. Autre avantage non négligeable du Chumsky, vous pourrez utiliser des objets stockés sur son dos directement, ce qui vous permettra ainsi de ne pas perdre trop de temps dans votre inventaire. Mais ce n’est pas tout, car il peut également vous aider pendant les combats, comme peuvent également le faire nos vieux amis les Palicos. Permettez-nous aussi de souligner que lors de vos parties en solo, vous serez accompagnés d’un Palico et d’un Chumsky, mais que vous ne pourrez en choisir qu’un lors de vos parties en multi. Chacune de ces bestioles possède ses propres points forts, mais sachez que le fait de ne pas pouvoir profiter des facilités de déplacements du Chumsky peut devenir assez frustrant, surtout si les autres joueurs qui vous accompagnent chevauchent ensemble pour se rapprocher d’une cible.
Le Chumsky n’est évidemment pas la seule nouveauté de Monster Hunter Rise, et l’autre ajout majeur est le Filoptère. Cet objet utilisable via la gâchette gauche va entre autres vous permettre d’améliorer vos déplacements, par exemple, en bénéficiant d’une propulsion vers l’avant, vers le ciel ou vers le sol, mais pas seulement. L'une des possibilités offerte sera de vous propulser en direction d'un mur, votre personnage pouvant alors courir sur ce dernier tant que sa jauge d’endurance ne sera pas vide. Pendant que vous êtes en l’air, vous pourrez également appuyer sur le bouton Croix pour rester suspendu au Filoptère, une capacité à ne pas négliger dans les affrontements pour esquiver une attaque ou pour récupérer un peu d’endurance et temporiser. En combat justement, il vous donnera aussi la capacité d’esquiver certaines attaques, mais également de déclencher certains mouvements spécifiques qui dépendent de l'arme utilisée. Enfin, sachez que tous les mouvements accessibles via le Filoptère nécessitent des charges, qui sont évidemment disponibles en nombre limité. Il faut donc ne pas en abuser car on est obligé d'attendre un léger cooldown avant de pouvoir les réutiliser et ça peut éventuellement coûter très cher à certains moments. Enfin, il est possible de chevaucher les monstres et de s’en servir pour en attaquer d’autres, ou pour les envoyer se fracasser sur un rocher histoire d'entamer un peu plus leur barre de vie. Si nous voulions être exhaustifs, il y aurait énormément d'autres choses à évoquer, comme l’importance de la cuisine dans la série, la possibilité de recruter d’autres Palico ou Chumsky, de les envoyer en mission de leur côté pour qu'ils ramènent des ressources, on en passe et des meilleurs. Comme d’habitude dans la série, il y a vraiment beaucoup de systèmes à assimiler et en faire le tour prendrait bien trop de temps pour le bien de cet article. On vous renvoie donc aux différents guides que vous ne manquerez pas de dénicher sur Internet.
Parlons un peu technique maintenant, car Monster Hunter Rise n’est ni plus ni moins que le premier épisode de la série à utiliser le RE Engine, là où World avait été conçu avec le MT Framework. Le RE Engine, on le connaît par cœur puisqu’on l’a déjà vu à l’œuvre dans tous les derniers Resident Evil, et ça inclut le 7, le Village et les remakes du 2 et du 3, ou encore dans Devil May Cry 5. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ce moteur sied particulièrement bien à Monster Hunter où il avait permis d’afficher un rendu très satisfaisant sur Switch. Sans surprise, le visuel est donc très propre sur cette version PS5, avec trois modes graphiques proposés au choix : performance, graphismes ainsi qu’un mode par défaut, qui s’avère en fait un bon compromis entre les deux. En fonction de celui que vous choisissez, les paramètres graphiques activés sont différents, à la manière d’un jeu PC. Il est d’ailleurs possible de paramétrer les options pour complètement personnaliser le rendu graphique et, par exemple, augmenter le rendu des ombres sans pour autant toucher à la résolution de l’image pour gagner en détails sans y perdre trop en performance. Dans tous les cas, le jeu vise au moins le 60 fps, avec un résultat généralement tout à fait satisfaisant. Certains auront beau dire que c'est heureux compte tenu du fait qu'il ne s'agit après tout que du portage d'un jeu Switch, mais on préfère saluer le travail bien fait et la liberté offerte aux joueurs.
En favorisant les graphismes, ce qui a pour effet d’augmenter la qualité de l’image, d’ajouter les ombres dynamiques et d’améliorer la qualité des ombres elles-mêmes, j’ai bien remarqué de légères saccades au niveau des déplacements de caméra un peu lents ou quand il se passe trop de choses à l'écran et qu'il y a divers effets de transparence en gros plan, mais en forçant la VRR dans le menu de la PS5, ça limite le problème. Le mode par défaut est de toute façon tout à fait agréable si vous n’avez pas d’écran compatible VRR. En mode performance, il faut faire un peu plus de sacrifices puisque l'on y perd les textures haute résolution, le filtrage des textures et le rendu des ombres sont faibles, l’occlusion ambiante est désactivée, tout comme le mouvement du feuillage. Cela commence à faire un peu beaucoup pour pouvoir aller au-delà des 60 fps, mais chacun fera comme bon lui semble. Notez également que l’on peut choisir d’activer ou non le motion blur, la profondeur de champ et les effets de distorsion ou de vignette, bref, on a vraiment la possibilité de personnaliser le rendu visuel, avec un menu qui est d’ailleurs très proche de celui de la version PC. Une première dans un jeu vidéo console nous semble-t-il, mais après tout, pourquoi pas ! À côté de toutes ces considérations, nous voulions quand même évoquer rapidement le visuel du jeu dans son ensemble. Alors il est est vrai que la qualité de certains décors semble parfois un peu décevante, notamment au niveau des quelques textures un peu grossières sur lesquelles on peut tomber ou de l'aspect un peu trop angulaire des formations rocheuses ou du sol lui-même, mais voilà, les différentes zones qu’on traverse sont assez variées et généralement très colorées, surtout en HDR où le village de Kamura brille de mille feux. Au final, c’est donc un portage tout à fait correct que nous délivre Capcom, sans fioritures ni éclats particuliers, mais qui propose l’essentiel et permet de profiter d’une version Switch ++, ni plus ni moins. Nous sommes quand même très impatients de voir ce que Capcom sera en mesure de nous faire avec le RE Engine dans un épisode pensé pour les consoles actuelles uniquement.
Tous les commentaires (5)
Merci pour le test !
J'ai pas mal jouer et j'avoue que je préfère le précédent en plus pourtant les nouveautés sont sympa les déplacements sont rapides et bien classes mais à côté de ça ils ont retirés des choses que j'ai du mal à ne pas avoir.
Punaise on peut même plus grimper sur les monstres,se servir de la map pour faire des pièges,la traque de l'animal me manque aussi.
Du coup je trouve le jeu hyper bourrin et sans finesse on te balance sur une map qui te sert juste à ramasser des bonus pour éclater le monstre et basta.
Assez déçus.:/