Alors que personne ne l’attendait vraiment, The Legend of Zelda: Link’s Awakening est de retour sur Nintendo Switch. Dans cette version complètement revisitée, on redécouvre l'île Cocolint avec des graphismes plus au goût du jour, mais est-ce que le jeu fait toujours mouche plus de 25 ans après la sortie de l’original ? Réponse tout de suite dans notre review.
L’histoire n’a pas changé, on retrouve donc Link qui navigue en mer pour rentrer à Hyrule mais qui, suite à une tempête, échoue sur l'île Cocolint. Sa quête va le diriger vers le Poisson-rêve qui semble détenir le moyen de quitter cet endroit. On retrouve donc avec plaisir les différentes régions de l’ïle comme le Village des Mouettes, la plaine Cocolint, le Marais des Anémones ou encore la Prairie Oukoukou. Si l’épisode original nous faisait voyager de tableau en tableau – il fallait atteindre le bord de l’écran pour dévoiler une nouvelle « case » de la map – cette nouvelle version permet de se balader librement, des chargements très courts n’étant visible que lorsque l’on rentre dans un bâtiment, une grotte ou autre. C’est assez appréciable, même si nous soupçonnons ce système de déclencher quelques baisses de framerate. En effet, il arrive parfois que le nombre d’images par seconde souffre durant les déplacements en extérieur, sans forcément y voir de raison apparente.
On imagine donc – même si ce n’est peut-être absolument pas le cas – que le chargement de la map fait quelque peu souffrir la console. On vous rassure cependant, au fur et à mesure de notre progression, nous avons quasiment oublié ce phénomène et il a fallu y repenser pour s’en apercevoir de nouveau. Une preuve que cela n’a pas vraiment impacté notre expérience de jeu. Autre différence avec l’original, les graphismes évidemment qui ont subi un lifting très appréciable. Le choix artistique n’a semble-t-il pas fait l’unanimité, mais nous trouvons pour notre part que le résultat est excellent et n’a pas dénaturé l’œuvre originale, bien au contraire. On reconnait généralement les lieux dès notre arrivée, et c’est un vrai plaisir de les redécouvrir de cette manière. Bien évidemment, ceux qui n’ont jamais pu s’adonner au titre sur Game Boy n’aurons pas ces points de comparaisons, mais ça n’a pas grande importance.
Les possibilités au niveau du gameplay sont assez restreintes au début de votre aventure, vous trouverez rapidement votre bouclier et votre épée, de quoi se défendre contre les premiers Goblins. En progressant dans l’aventure, vous allez découvrir plusieurs objets très utiles qui vont vous donner l’opportunité d’utiliser de nouvelles compétences. La Plume de Roc par exemple va vous permettre de sauter, les Bottes de Pégase de déclencher une course rapide et également de sauter plus loin en cumulant son effet avec la Plume, ou encore le Bracelet de Force pour soulever des objets lourds. Vous serez ainsi amenés à visiter de nouveau certains lieux suite à l’obtention d’un de ces objets pour franchir un précipice ou soulever un rocher qui bloque votre passage par exemple. D’autres objets seront consommables, comme les bombes que vous pouvez lancer sur vos ennemis ou pour ouvrir des brèches dans des murs un peu fragiles.
La classique attaque circulaire est également de retour, de quoi ratisser les herbes environnantes ou occire les malheureux ennemis qui vous entourent. Vous aurez accès à une carte à tout moment et les différents lieux de l’île ne se dévoileront que lorsque vous les aurez découverts. Vous pourrez également zoomer et placer des balises sur certains points que vous aurez peut-être envie de revisiter plus tard. Sur cette même carte, un appui sur le bouton X vous donne accès aux souvenirs, vous pourrez ici consulter les dialogues avec le Hibou entre autres, pratique si vous avez oublié la dernière direction qu’il vous a donné. Vous y découvrirez également l’emplacement des fragments de cœur et des Coquillages que vous avez déjà trouvés. Pour ceux qui ne le savent pas, l’obtention de quatre fragments de cœur vous donnera un réceptacle de cœur supplémentaire, ce qui va agrandir votre barre de vie. Pour les coquillages, on vous laisse la surprise de découvrir ce que le jeu vous réserve si vous parvenez à tous les dénicher.
L’un des gros ajouts de cette version Switch réside dans la possibilité de créer votre propre donjon, appelé donjon-mosaïque. Si les possibilités sont globalement bien moins nombreuses que dans un Super Mario Maker, n’allez pas croire que c’est sans intérêt. Lorsque vous allez parcourir un donjon, le schéma d’une pièce pourra être ajouté à votre collection, et ainsi augmenter vos possibilités de création. Ces donjons auront certaines caractéristiques communes, comme la présence d’au moins une entrée et d’un boss. Vous allez placer les différentes pièces sur une sorte de plateau contenant plusieurs cases, sachant qu’un donjon n’est pas considéré comme complet tant que les issues des différentes pièces ne sont pas toutes connectées. Sur la droite de l’écran, vous pourrez sélectionner les pièces que vous voulez selon leurs formes et le nombre de sorties, par exemple une en haut en une en bas, ou une sur chaque côté.
Le jeu a la bonne idée de placer la clé du boss dans le dernier coffre que vous allez ouvrir, ce qui est plutôt pratique et ne nécessite ainsi pas de réflexions particulières sur le placement de cette clé. Les autres coffres vont contenir des rubis, ou encore des petites clés nécessaires à l’ouverture de portes fermées, qui sont bien visibles sur chaque pièce. Une fois votre donjon terminé, l’entrée va clignoter et vous pourrez vous lancer dans son exploration. Cet éditeur est très simple à utiliser et plutôt sympa à découvrir, d’autant plus que les possibilités s’agrandissent avec le temps. Un ajout appréciable donc, qui vient étoffer la durée de vie tout à fait correcte du jeu. On remarque également la compatibilité avec certains amiibo, avec par exemple la figurine de Link qui sortira en même temps que le jeu et qui va débloquer Link noir, un adversaire qui va vous traquer dans les donjons créés par vos soins…
Tous les commentaires (17)
Vivement semaine prochaine de commencer.
Les premiers instants ont confirmé ce présupposé et si le design de Link ne m'enchante pas forcément, le reste du remaniement visuel est réellement enchanteur.
Par contre quelle mauvaise surprise du côté des performances, je pensais que les chutes de frame rate étaient peu fréquentes mais en fait elles arrivent de manière systématique lorsqu'il y a un changement d'écran : on sort d'une maison et pendant quelques secondes le jeu rame de façon très importantes.
Trop d'effets à l'écran et c'est reparti pour un ralentissement généralisé !
Alors ça ne me gâche pas le titre mais contrairement à Davton je trouve que c'est un problème vraiment gênant, important et totalement inattendu pour un jeu Nintendo.
J'espère qu'un patch va voir le jour rapidement mais je doute, le problème était présent sur les versions présentées en Août et rien n'a été corrigé.
Je suis sur Between World en ce moment et c'est bien moins agréable à jouer on verra au bout de quelques heures.
Javais lu justement que la version final n'avait plus de souci de ralentissement
Javais lu justement que la version final n'avait plus de souci de ralentissement
Nos amis de DF ont mis en ligne leur analyse.
Étrange qu'on en entende pas parler sur one, j'ai eu le problème sur mes 2 élites
Edit: grillé