Après un Lords of the Fallen à l’accueil très mitigé, Deck13 est de retour avec The Surge, qui reprend lui aussi certains éléments clefs de la série Dark Souls, en y ajoutant ses propres particularités, et donc une réelle valeur ajoutée. Impitoyable mais également gratifiant, le jeu édité par Focus Home Interactive est parvenu à confirmer les bonnes impressions que sa version preview nous avait laissé il y a quelques semaines. Un pari réussi pour le studio allemand donc, qui propose là une bonne alternative aux productions From Software, dans un univers radicalement différent . Ayant tout juste vaincu le quatrième boss du jeu sur les cinq disponibles, l’article qui suit est à prendre comme une “review in progress”, ainsi que nos amis anglo-saxons aiment à appeler l’exercice. Ceci étant dit, les quasi quarante heures que nous avons à notre compteur de jeu nous semblent largement suffisantes pour vous livrer un premier verdict pas plus tard que maintenant.
MAJ : Review mise à jour (voir fin de l'article) et ajout de 2 vidéos (SPOILERS).
The Surge délaisse les univers de dark fantasy des Demon's Souls, Dark Souls et autres Bloodborne pour un contexte plus futuriste, dans un monde où les détériorations environnementales menacent la survie de la race humaine. Heureusement, la compagnie CREO a décidé d'oeuvrer pour empêcher l’inévitable, en utilisant son savoir-faire pour reconstituer la couche protectrice de notre atmosphère. Warren, le personnage principal, vient justement d’être embauché dans l'entreprise, et c’est son arrivée dans le complexe que l'on découvre dans la courte séquence d’introduction, qui permet au passage de choisir sa classe de départ parmi deux - bien que cela ne soit pas réellement déterminant pour la suite, tous les équipements étant utilisables par le héros. Au delà des probables raisons économiques qui l'ont poussé à postuler pour un emploi d'ouvrier spécialisé chez CREO, Warren a également des motivations plus personnelles, que l’on devine dès que l’on en prend le contrôle. Bien sûr, le premier jour de la nouvelle recrue ne va pas se dérouler comme prévu, et après la violente greffe forcée de son exosquelette de fonction, le héros en devenir reprend conscience au beau milieu du chaos ambiant. Employés sans âme contrôlés par leurs implants mécaniques, drones et robots de l'usine soudainement hostiles à toute présence humaine, on a connu bizutage plus agréable. Si l’on ne sait rien de l’histoire personnelle de Warren, il semble heureusement posséder quelques bons réflexes en combat rapproché, ce qui s’avère bien pratique face à ses ex-collègues, particulièrement fâchés. Au contraire de la cryptique histoire des Souls, l’intrigue de The Surge pose suffisamment de questions et de réponses pour que l’on s’y intéresse, sans être non plus intrusive et trop bavarde. Néanmoins, ne vous attendez pas non plus à une grande originalité de ce côté.
Loin d’être le simple spectateur des événements dramatiques qui se déroulent sous ses yeux, le personnage principal va essayer de comprendre ce qui est arrivé au projet Resolve, lancé par CREO dans le but utopique de sauver la planète des affres dans lesquels l’homme l’avait plongée. Pour ce faire, il va être amené à croiser un certain nombre de survivants, qu’il pourra choisir d’aider, lorsque ces derniers lui demanderont un coup de main en marge de la quête principale - pour retrouver un médicament vital ou la fille de l’un d’entre eux par exemple. Des options de dialogue vous permettront de vous renseigner sur ce que ces témoins privilégiés savent, et vous aurez même parfois le choix entre deux attitudes vis à vis de votre interlocuteur, sans que cela ait une réelle portée sur le déroulement des événements. Rien ne vous empêche cependant de mettre fin aux jours des malheureux si le cœur vous en dit. On doute sincèrement de l’intérêt de la chose, même si nous devons vous avouer que l’idée nous a effleurés dans le cas de l’un des scientifiques croisés sur notre route - on vous laisse découvrir pour quelle raison. La narration passe également par la découverte d’audiologs, que l’on écoute tout en continuant à jouer, et qui nous renseignent sur ce qui s’est passé avant et pendant la catastrophe. Le jeu étant totalement doublé en français, les anglophobes ne seront même pas obligés de s’arrêter pour garder les yeux rivés sur les sous-titres. Un bon point tant le doublage intégral n’est pas toujours implémenté dans les jeux édités par Focus. Cerise sur le gâteau, de ce qu'il nous a été donné d'entendre, la VF s'en sort à peu près correctement.
Si les points communs avec la série fétiche des Japonais de From Software ne font aucun doute, la construction du level design, plus compacte, tend plutôt à rapprocher The Surge du tout premier Dark Souls, où les feux de camp ne pullulaient pas à chaque recoin du monde. Ainsi, dans le titre de Deck13, chaque zone de jeu, séparée par un court écran de chargement, ne dispose que d’un seul centre d’opérations. Ce dernier fait office de point de respawn à chaque mort, mais c’est également là que vous pourrez faire évoluer votre personnage. La première particularité du jeu est de proposer une gestion du noyau (core power en anglais) du héros, qui constitue la base d’énergie qui lui sera nécessaire pour faire fonctionner son équipement. En augmentant le niveau de ce noyau grâce aux pièces détachées ramassées en tuant des ennemis, le personnage gagne légèrement en vie et en endurance, mais il profite surtout d’un gain de puissance, qui lui donne plus de latitude pour ajouter des pièces d’armure, utiliser certaines armes, ou encore équiper plus ou moins d’implants (nous y reviendrons). C’est également grâce à ce noyau que Warren sera en mesure de débloquer certains accès ou d’ouvrir des coffres spéciaux, qui lui octroieront de sympathiques surprises (des implants, ou plus souvent, des Nano cores, qui permettent de monter une pièce d’équipement à son niveau maximum - le Mark V). Le crafting tient aussi une place importante dans les mécaniques de The Surge, avec un équipement entièrement améliorable, en échange de pièces détachées et de différentes ressources spécifiques, récupérées elles aussi pendant les combats. Des combats qui mettent en avant la plus grosse valeur ajoutée de The Surge par rapport à ses modèles, avec un système qui s'appuie sur le lock des différentes parties du corps de vos adversaires.
L'intérêt n'est pas uniquement de cibler les zones les moins protégées pour écourter au maximum les affrontements, bien que cela reste une stratégie parfaitement viable dans certains cas. Viser une partie d'armure de l'ennemi, ou son bras armé, implique certes de devoir frapper plus longtemps, mais en déclenchant un finish move (une fois la barre d'énergie suffisamment remplie), vous pourrez admirer un démembrement brutal qui vous permettra de récupérer la partie du corps arrachée. Pourquoi ? Eh bien tout simplement pour obtenir le plan nécessaire à sa confection une fois de retour au centre d'opérations. On pourra bien évidemment se fabriquer un set d'armure totalement dépareillé, mais l'utilisation d'une tenue complète vous donnera un bonus supplémentaire qui pourra s'avérer bien utile en combat. Libre à vous cependant de piocher les pièces d'équipement dans divers sets, afin d'obtenir un résultat plus équilibré, avec une stabilité correcte sans pour autant devoir sacrifier la sacro-sainte endurance. Cette dernière se vide assez logiquement à chaque attaque lancée, mais également lorsque l'on se met en position de défense pour bloquer les coups adverses, que l'on court, ou que l'on déclenche une esquive. Le système de lock et de changement de cible s'avère plutôt fonctionnel et efficace, sauf exception, et les combats procurent d'excellentes sensations, quel que soit le type d'arme utilisé. L'utilisation d'une classe d'arme (on en compte cinq en tout) augmentera votre maîtrise de celle-ci, ce qui ne vous obligera pas à repartir à zéro à chaque changement - à moins de porter votre choix sur une classe que vous n'avez encore jamais utilisée.
L'autre particularité du système de combat par rapport à la série des Souls, c'est son intégration d'un certain nombre de combinaisons possibles pour varier ses attaques. Des combos sont en effet disponibles, et demandent de ce fait d'apprendre un minimum le maniement d'une arme avant de l'utiliser à son plein potentiel. Coups verticaux et horizontaux peuvent donc s'enchaîner de différentes manières, ou être combinés avec une course d'élan, un saut, une glissade, sachant qu'un appui prolongé sur les touches d'attaque permet également de charger des coups, pour ajouter des variantes supplémentaires. La liste des combinaisons a beau être plus limitée quand dans un God of War, elle est néanmoins suffisamment étoffée pour rendre les combats intéressants, les adversaires n'étant pas forcément tous sensibles aux mêmes attaques/approches. Sachant que la grande majorité des ennemis de The Surge peut rapidement vous mettre K.O à la moindre faute d'inattention ou imprudence, l'exploration se déroule toujours dans une tension palpable. De fait, la construction très bien pensée du level design transforme la découverte des raccourcis vers le centre d'opérations en véritables moments d'épiphanie. De brefs instants de pure satisfaction que l'on retrouve tout au long de l'aventure, dès que l'on parvient à rentrer au bercail sans tomber au combat. Il faut dire que les développeurs de Deck13 n'ont pas lésiné sur les obstacles pour vous mener la vie dure dans les coursives et couloirs du complexe de CREO. Alors que l'on s'imaginait avoir affronté le pire après une dizaine d'heures, avec notamment ces gardes armés d'un bâton très rapides et puissants, on rencontre ensuite des robots particulièrement véloces, capables de revenir à la vie pour repartir à l'attaque. La surenchère continue ensuite, avec d'autres adversaires encore plus redoutables, mais nous préférons vous en laisser la surprise.
L'exploration ne pouvant s'appuyer sur une quelconque carte, il ne sera pas toujours aisé de s'orienter dans les installations de CREO, ce qui participe au sentiment de perdition qui règne en ces lieux. Quelques panneaux vous renseigneront bien sur la direction à suivre pour rejoindre le centre d'opérations, ou bien l'ascenseur le plus proche, mais ce que vous devrez faire et où vous devrez vous rendre ne sera pas toujours clairement établi. On se doute que cela en perturbera certains, mais l'exploration permettant de découvrir à la fois des éléments relatifs à l'histoire (les audiologs dont nous parlions plus haut), des ressources, et même des implants, il est toujours intéressant de partir en quête de nouvelles zones (ou de revenir dans les précédentes pour débloquer certains passages jusque là fermés). Les implants, que nous évoquions également précédemment, sont de la plus grande importance dans The Surge, puisqu'ils permettent d'ajouter des bonus passifs et actifs à votre personnage. Augmentation des barres de vie et d'endurance, de la puissance du noyau, injections permettant de se refaire une santé, récupération de ressources sur vos adversaires accrue, possibilité de troquer votre énergie contre de la vie, les possibilités sont nombreuses et variées. Il est d'ailleurs possible de cumuler plusieurs implants possédant la même fonction pour en accentuer les effets, la seule limite étant le niveau atteint par votre noyau. En fonction de vos besoins, il ne sera donc pas rare de modifier votre set d'implants pour l'adapter à la situation. Face à un boss, on pourra par exemple mettre l'accent sur les soins ou l'endurance, à moins de souhaiter profiter d'un bonus d'attaque temporaire en utilisant une injection spécifique. On comprend donc rapidement que l'amélioration du noyau, qui débloque régulièrement de nouveaux slots pour les implants, est la pièce centrale de tout le système de personnalisation.
Moins utiles, les drones de soutien font leur apparition dès la seconde zone de jeu, mais il faudra tout d'abord vous contenter d'un seul d'entre eux, capable de tirer à distance. Utilisable à tout moment via la touche Y (ou triangle), celui-ci ne peut provoquer de réels dégâts qu'à la condition d'avoir amassé suffisamment d'énergie, ce qui implique d'attaquer au préalable pour faire monter votre jauge. Lorsque celle-ci est vide, le drone peut néanmoins servir à attirer l'attention d'un ennemi pour le faire venir à vous. Des implants que l'on obtient plus tard dans l'aventure permettent d'empêcher la jauge d'énergie de descendre sous la barre des 20 ou 30%, de la faire monter plus rapidement, ou de ralentir l'allure à laquelle elle se vide. Vous découvrirez ensuite d'autres types de drones, capables de vous protéger d'un bouclier (permettant de réduire légèrement les dégâts reçus), de ralentir l'adversaire sur une zone d'effet, ou d'attaquer au corps à corps. En fonction de votre équipement, le déclenchement du drone à des fins offensives ou défensives prendra plus ou moins de temps, l'énergie nécessaire à son utilisation n'étant pas la même en fonction du modèle (et de votre équipement). Si l'idée est bonne sur le papier, nous n'avons pas vraiment trouvé que la présence du drone était indispensable, ce qui le rend moins décisif que nous l'aurions souhaité. Il en va d'ailleurs de même pour les esquives spéciales (Warren peut se baisser ou sauter sur place), qui peuvent aisément être laissées de côté sans que cela soit pénalisant pour la progression. Autre aspect qui pourra décevoir les habitués de Dark Souls, les boss ne sont pas très nombreux dans The Surge, ceux-ci étant limités à cinq. Les ennemis de base étant plus dangereux que dans la série de From Software, on imagine qu'il s'agit plus là d'un choix de game design que d'une quelconque limitation lié aux moyens du studio, mais si vous espériez un clone de Dark Souls à ce niveau, il vaut mieux passer votre chemin.
En dépit des apparences, The Surge dispose d'une direction artistique atypique qui permet à Deck13 de proposer de très bonnes choses en termes d'ambiance, en jouant notamment sur les contrastes entre zones éclairées et zones plus sombres. Il est indéniable que la décision de placer l'histoire au sein d'un complexe industriel impose certaines limites à la variété de l'architecture du titre, mais cela ne nous a jamais ennuyés. Comme dans PREY de Bethesda et Arkane, ce n'est en effet pas pour découvrir de nouveaux décors que l'on poursuit l'aventure, mais bien parce que les mécaniques de gameplay deviennent rapidement très addictives. Comme dans de nombreux jeux du genre, on a bien sûr tendance à rester fidèle à l'équipement que l'on a fait progresser, plutôt que de repartir sur une nouvelle base à chaque nouvelle collecte, mais il nous est pourtant régulièrement arrivé de prendre un peu de temps pour améliorer de nouvelles parties d'armure ou essayer de nouvelles armes, tout cela dans le but de faciliter quelques unes de nos rencontres inamicales. Certains pourront bien reprocher au titre son léger manque de diversité, qu'il s'agisse de ses ennemis ou des équipements disponibles, mais de notre côté, nous les avons trouvés suffisamment variés. Peu nombreux, les boss et leurs différentes phases sont globalement satisfaisants, bien que peut-être un peu en dessous de ce que peut d'habitude proposer From Software sur ce plan. Enfin, si l'on excepte quelques bugs mineurs de collision ou de pathfinding, The Surge dispose d'une finition très satisfaisante, le patch Day One ayant même corrigé la plupart des petits problèmes de framerate aperçus sur PS4 Pro en mode Performance. Malgré un aliasing un peu trop prononcé quelle que soit la plateforme (et la résolution), le rendu graphique est bon, avec des effets de lumière soignés et des designs d'armures réussis.
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C'est après quelques heures supplémentaires de jeu que nous avons finalement terrassé le dernier boss de The Surge. Des heures que nous aurons passées à monter la puissance du noyau de notre combinaison au niveau 106, à rechercher les derniers drones qui nous manquaient (l'un attaquant au lance-flammes et l'autre utilisant une capacité magnétique permettant de tracter les ennemis jusqu'à lui), à débloquer une armure cachée (que l'on peut obtenir d'une manière bien spécifique une fois les cinq robots recycleurs détruits), et enfin à améliorer au maximum chacune des parties de notre set - dépareillé - d'armure. En tout et pour tout, ce ne seront pas moins de 48 heures qui nous auront été nécessaires pour terminer la quasi intégralité de ce qu'il était possible de faire lors d'une première partie. Seule une mission secondaire n'aura pas pu être menée à son terme pour la bonne et simple raison que nous n'avions pas compris qu'un implant que nous avions ramassé permettait d'aider l'un des survivants croisés dans la seconde zone de jeu. Le manque de guidage dont se sont plaints certains de nos confrères est sans doute à mettre en cause ici, mais au delà de cela (et de quelques moments d'égarement pour comprendre où nous devions nous rendre parfois), nous persistons à dire que nous n'avons pas été gênés outre mesure par cette autonomie imposée par les développeurs.
Ces derniers ont d'ailleurs pensé à valoriser le retour dans les zones déjà traversées autrement que par le déblocage de nouveaux lieux, en ajoutant par exemple des lignes de dialogue avec les personnages non jouables, mais également en modifiant parfois certains détails les concernant (on se gardera bien d'en dire plus évidemment), tout cela dans le but d'intégrer une notion de temps qui passe au gré de vos actions. Ce sont bien sûr de tous petits détails, que les plus pressés manqueront sans que cela leur soit préjudiciable, mais ils ajoutent une certaine cohérence dans l'évolution de l'univers que beaucoup ont pourtant critiqué. La narration, bien que classique dans sa forme (les fameux audiologs déjà mentionnés), n'est pas aussi criblée de trous que ce qu'une partie de la presse a bien voulu faire croire, mais il est vrai que pour comprendre un peu mieux tous le drame qui a touché le complexe CREO, il faudra prendre le temps d'écouter ces courts morceaux d'histoire - ce qui s'avère tout de même moins contraignant que la lecture des nombreux documents d'un Deus Ex, d'un Dishonored ou d'un PREY. Ce qui manque cruellement en revanche, c'est tout ce qui aurait pu faire de Warren un personnage mémorable et attachant. Le malheureux ne dispose d'aucun passé, ne partage jamais ses états d'âme ou ses préoccupations, et se contente de demander à ceux qu'il croise s'ils savent ce qui se passe. Les avatars de la série des Souls ont beau partager cette particularité, nous avons tendance à moins l'excuser dans le cas de The Surge, qui opte pour une intrigue plus classique, dans le fond comme dans la forme. Même Isaac, le héros de Dead Space, possédait un minimum d'épaisseur pour justifier son existence, ce qui n'est pas le cas ici.
Au bout du compte, The Surge reste un titre que nous avons pris énormément de plaisir à traverser, pour ses mécaniques de jeu tout d'abord, mais également pour son ambiance, plus soignée qu'il n'y paraît peut-être. Malgré leur faible nombre, les cinq boss sont plutôt bien mis en scène, jusqu'au dernier d'entre eux, assez impressionnant, mais il est cependant peu probable qu'ils vous marqueront durablement. Vos autres adversaires devraient par contre laisser une trace nettement plus indélébile, notamment ceux qui vous auront donné le plus de fil à retordre. Le New Game Plus a d'ailleurs la bonne idée de modifier quelque peu le déroulement de la partie, en ajoutant des ennemis encore plus dangereux, ce qui permettra de patienter jusqu'à une hypothétique suite. On ne dirait d'ailleurs pas non au développement de contenu additionnel, même si le dénouement ouvert semble plutôt préparer le terrain pour un second épisode. Rien n'est de toute façon annoncé pour le moment, mais Focus tenant avec The Surge une licence solide et prometteuse, il serait dommage d'en rester là. Ce qui est certain, c'est que le studio Deck13 a largement prouvé que le développement d'un jeu moyen (Lords of the Fallen) n'était en rien une fatalité. Au contraire, si l'on se base sur les progrès réalisés entre les deux titres en deux ans et demi, il y a fort à parier que leur prochain projet atteindra la maturité nécessaire pour mettre tout le monde d'accord. Dans ce genre lancé par les idées de From Software, la formule tend de plus en plus à s'enrichir des nombreuses mécaniques propres aux licences qui s'en sont inspirées, et c'est une excellente chose. Il y a encore tant d'histoires à raconter et d'univers à explorer que les amateurs et les curieux ont largement de quoi se réjouir dans les années à venir.
Tous les commentaires (8)
je le trouve difficile mais je m accroche
C'est souvent indicateur de bon jeu pour moi (c'est pas du 100% non plus :-D)
Bon en tout cas je voudrai juste relever une chose : c'est vraiment génial de la part de GSY d'avoir fourni une telle couverture sur le jeu. Trop souvent les jeux Focus restent dans l'ombre des AAA ou des petites pépites de l'indé chez vos confrères qui proposent (globalement) le strict minimum sur ces titres mi-budget.
Sans votre couverture, le jeu ne m'aurait probablement jamais intéressé alors qu'au fil de vos live, mon intérêt pour le titre a été grandissant.
Donc voilà, merci d'accorder plus de temps à certains titres qui pourraient facilement passer à la trappe sans un peu d'attention. Et +1 pour Focus qui vous a envoyé le jeu en avance et qui vous a donc permis d'offrir une bonne couverture au jeu !