Grand projet dans les cartons de Capcom depuis maintenant trois ans, Dragon's Dogma se lance dans la bataille en cette fin mai 2012, un mois pourtant déjà bien rempli en nouveautés. Sorte de savant mélange entre RPG occidental et jeu d'action japonais, ce lointain cousin de la série Monster Hunter s'offre donc à nous avec ses qualités et défauts. Bref tour d'horizon à l'intérieur, le tout illustré de pas moins de cinq vidéos de gameplay capturées par nos soins sur Xbox 360. Bon visionnage !
L'aspect technique de Dragon's Dogma laisse d'abord une impression étrange, la réalisation du nouveau bébé de Capcom ne lésinant pas sur les paradoxes. Objectivement, difficile de ne pas être déçu par les nombreuses concessions faites par les développeurs pour être en mesure d'afficher ce monde ouvert. Le rendu global souffre en effet de diverses lacunes techniques, à commencer par des textures souvent très simplistes qui donnent l'impression que l'image se perd dans un flou artistique malhabile. On doute d'ailleurs fortement que le jeu affiche réellement une définition d'image à la hauteur. Las, la liste des doléances ne s'arrête pas en si bon chemin. Tout aussi disgracieux, l'aliasing et les effets réguliers de cassure de l'image (ou tearing) nuisent évidemment un peu à l'immersion. Il en va de même le pop-up violent dont souffrent aussi bien les textures que le décor ou les personnages non jouables. Les balades en ville rappellent d'ailleurs les apparitions soudaines des passants dans Shenmue 2, un clin d’œil dont le jeu de Capcom se serait certainement passé. Coup de grâce, le jeu se permet malgré tout de souffrir de ralentissements occasionnels.
Mais alors que tout semble perdu, l'impossible se produit et le charme finit par agir. La majesté des décors, le réalisme des plages et des falaises qui plongent dans le calme de l'océan à peine troublé par quelques vagues, on se dit soudain qu'au delà de tous ses défauts techniques, Dragon's Dogma affiche un monde dont la crédibilité parvient à surpasser tout le reste. À ce titre, la direction artistique ne manquera pas de vous marquer par ses inspirations européennes, tant et si bien que vous aurez vite l'impression de vous y sentir chez vous. Des rivages baignant dans le soleil tombant, où le son régulier du ressac se mêle au cri strident des mouettes, au bord des falaises où la brise se fait plus forte, balayant la poussière et la végétation, les paysages traversés respirent à la fois la poésie et l'aventure. Les bruitages de la nature environnante et les (rares) musiques accompagnent donc les déambulations de la petite troupe que l'on dirige, une troupe peut-être un peu trop bavarde au passage, les lignes de dialogue fusant si vite et de façon parfois si désordonnées que l'on y perd un peu en réalisme.
Ceux qui se sont frottés à la version d'essai (disponible depuis quelques semaines sur le Xbox Live et le Playstation Store) le savent, les combats de Dragon's Dogma peuvent vite devenir assez confus. C'est tout particulièrement le cas dans les endroits clos, comme les grottes ou les catacombes, mais même dans les grands espaces, il n'est pas toujours simple de s'y retrouver, notamment si vous optez pour le corps à corps. En fonction de la classe choisie (guerrier, mage ou rôdeur), l'approche des affrontements diffère assez radicalement, le mage étant obligé de garder ses distances et de se tenir loin de l'action. Si les trajets dans la campagne sont l'occasion de croiser brigands et créatures affamées, ce sont surtout les combats contre les monstres les plus imposants qui marqueront les esprits. D'une part, parce que leur modélisation force le respect. D'autre part, parce que c'est dans ces moments-là que Dragon's Dogma prend toute sa dimension épique. Le système de pion semble prometteur, avec la possibilité, ou plutôt l'obligation, de recruter de nouveaux membres dans votre équipe régulièrement (les pions secondaires ne gagnant pas en expérience - seul le pion personnel le peut). Difficile cependant de ne pas regretter l'absence d'un mode coopératif qui aurait pu rendre l'expérience encore plus inoubliable.
Premières impressions
Tous les commentaires (15)
J'aurais surement plus de temps ce soir pour enfin voir les combats.
En tout cas, dans ce que j'ai vu, j'ai aimé.
Effectivement techniquement c'est très bizarre, à la fois bien fichu sur certains points et pas fini sur d'autres... curieux !
Le mode de création de personnage est plutôt sympa, on peut changer pas mal de trucs et ça, c'est bien ! :D
Les objets qui apparaissent à dix mètres, l'herbe clairsemée comme les cheveux d'un prof de français, l'image qui se découpe en quatre à chaque rotation. les lignes droites qui clignotes comme un stroboscope.
C'est vraiment dommage car ça ne fait vraiment pas honneur à la réalisation artistique, et c'est souvent le cas.
Mais c'est vrai que je serais curieux de voir Dragon's Dogma sur PC.
Si je devais résumer le travail de Capcom ca serait qu'ils ont eu les yeux plus gros que le ventre.
C'est très grands,riches avec des effets spectaculaire mais du coup techniquement c'est souvent la soupe à la grimace.
Beaucoup d'objet à collecter,créer mais un inventaire bordélique qui n'aident pas du tout,on perd un temps fou dedans.
http://img.bhs4.com/3d/7/3d75757bb7bc482ed6ba27dc1...
Bethesda ou même Rockstar ont mis du temps à accumuler ce savoir ;)
Et pour moi risen n'est pas le bon exemple. j'ai joué environ 3h en me forçant et je l'ai lâché tellement j'ai trouvé ca vraiment nul (je parle de gameplay, pas de graphismes.)pourtant j'adore l'univers des pirates.. Mais ca c'est une question de gout. :)
-> Résolution : 1080*1920.
-> Réglages : ULTRA.
-> Valider ? : Oui.
Fini. 20 secondes chrono ^^
Bah moi, autant j'ai pas du tout aimé The Witcher 2 malgré toutes ses qualités, autant Drangon's Dogma, je n'arrive pas à décrocher, juste génial!
"C'était, la remarque assassine, par guts-o".