Désireux d'être d'une originalité terrassante, Gamersyde a profité de l'arrivée d'Halloween pour essayer le sombre Yomawari: Night Alone, afin de vous donner son avis sur le survival kawaii de Nippon Ichi.
La petite héroïne de Yomawari est d'une rare étourderie : non contente de perdre son chien en pleine nuit, elle égare également sa grande sœur, elle-même partie à la recherche dudit canidé. Ce sera donc à notre minuscule aventurière de retrouver l'une et l'autre, avec pour seules armes sa lampe-torche, quelques cailloux, et son astuce. Car la petite ville japonaise typique dans laquelle évoluera la frêle enfant est peuplée de dangereux yôkai, ces esprits propres au folklore nippon, récemment popularisés par le pokemon-like de Level 5. Loin d'être les gentils farceurs de Yôkai Watch, les créatures de Yomawari sont d'inquiétantes entités avec lesquelles le moindre contact sera fatal pour le joueur, le renvoyant dans un flash sanglant à son dernier checkpoint. Il conviendra donc d'éviter au maximum de croiser leur route, d'autant que la vitesse de course peu élevée de l'héroïne est de plus limitée par une jauge diminuant à mesure que le monstre se rapproche. Cette même jauge sera cependant bien utile pour détecter la présence des yôkai, les battements de cœur de la fillette s'y répercutant, et augmentant lorsque une abomination est à proximité.
Hormis la fuite, d'autres options seront disponibles pour éviter une fin brutale et prématurée. On pourra se dissimuler dans des buissons ou derrière des panneaux (aux textures particulièrement floues sur la version PC), voire lancer des cailloux pour tenter de détourner l'attention des ennemis, à condition d'en trouver sur votre chemin. Dans les faits, il reste malheureusement assez compliqué d'échapper aux yôkai avec ses seuls réflexes, tant ceux-ci peuvent se montrer imprévisibles dans leurs comportements. Plutôt qu'un survival horror à l'ancienne comme le système de sauvegarde pouvait le laisser présager (avec des statues de Jizô à la place des machines à écrire et des pièces de monnaie en guise de rubans encreurs), Yomawari est au final bien plus proche d'un die and retry pur jus, où par cœur et mémoire seront les maîtres mots. Une impression renforcée par le fait que si chaque mort vous fait revenir en arrière, les actions effectuées et les objets amassés sont conservés. Et pourtant, l'atmosphère extrêmement soignée se prêtait idéalement à un Resident-like, ce que le jeu a malheureusement choisi de ne pas être au bout du compte...
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EDIT: c'est c'est pas trop l'accent circonflexe que je désignait ici mais surtout que t'en a pas mis sur le "o" mais t'en as mis sur le "i". :p Et un tréma aussi!
Ok ok... je -->[]