Après un IL-2 Sturmovik : Birds of Prey des plus exigeants, Gaijin Entertainment redécolle avec Birds of Steel. Au briefing de vol, nos traditionnelles vidéos des premières missions, vidéos qui démontrent que le jeu n’est pas forcément à la portée des pilotes du dimanche tel que moi. Même si les modes de pilotage rendent le jeu plus accessible pour le commun des mortels, il faudra être un as diplômé des plus grandes écoles d'aviation pour maîtriser le mode simulation du jeu. Mes prouesses aux commandes auront tout de même le mérite de vous montrer les capacités du moteur physique ainsi que la gestion des dégâts du titre de Konami. Vous trouverez également à l’intérieur un bref débriefing de mes quelques heures de vol.
N’allez pas vous lancer dans Birds of Steel si vous n’avez jamais touché un manche à balai virtuel de votre vie. En effet, loin des After Burner et autres Ace Combat, Birds of Steel ne fait pas dans l’arcade. Même si son mode simple le rend bien plus abordable que IL-2 Sturmovik, les manœuvres d’atterrissage et d’appontage ne pardonneront pas la moindre erreur. Heureusement pour le néophyte, il est possible d'esquiver ces moments délicats et mettre un terme à la mission avant la fatidique manœuvre. Le mode intermédiaire permet quant à lui de conserver toutes les indications de vol, mais avec des commandes plus proches de la réalité. Tournez votre appareil un peu trop brutalement et c’est le décrochage assuré, ainsi que l’effet voile noire pour le pilote qui n’a plus le cerveau irrigué correctement. En simulation, fini de jouer, puisque dans ce mode, même le décollage devient une véritable épreuve, preuve en image. Ici, pas une once d’indication pour vous aiguiller, c’est à vous d’identifier vos cibles, d’observer vos indicateurs dans le cockpit pour connaître votre vitesse et de braver les humeurs constantes de votre zingue.
D’un point de vue technique, le jeu n'affiche pas des graphismes particulièrement impressionnants. Cependant, on se laisse malgré tout charmer par le panorama, lorsque certains effets de lumière et reflets soyeux pointent le bout de leur nez sur l’océan pacifique. Petit bonus pour les amateurs de musique classique, l'illustre Mozart s'invite même parfois dans les menus du jeu pour le plus grand plaisir de nos oreilles. Un choix musical qui s'accorde particulièrement bien à l’ambiance du jeu, même si vous n’êtes pas sensible à ce type d’ambiance. Autre élément intéressant, le mode campagne dynamique, vous permettant de réécrire l’histoire en fonction de vos exploits. Dans ce mode, vous choisissez un théâtre de bataille réel, puis vous paramétrez votre flotte ainsi que vos conditions de victoire. Le reste ne dépend que de vos capacités en vol ; réussissez et vous grappillerez du territoire à l’ennemi, ou au contraire, tombez sous le feu et c’est vous qui perdrez du terrain. La campagne évolue donc mission après mission jusqu’à son dénouement final. Même si les missions ne sont pas d’une grande originalité, on saluera volontiers ce concept qui vient ajouter une part plus aléatoire au conflit que nous connaissons.
Tous les commentaires (5)
Mais l'ambiance Guerre du Pacifique, Papy Boyington ça donne envie.... :/
parce que dans Birds Of Prey, il y avait déjà un mode "arcade" pour jouer sans trop se prendre la tête avec la physique... même si je l'accorde, c'était pas du Ace Combat non plus (mais pas loin ceci dit^^)