Arrivé en même temps que la Playstation 5 en Amérique du Nord, mais également disponible sur sa grande sœur chez nous à cette date, The Pathless n'avait pas pu être mis en avant sur Gamersyde en dépit de notre intérêt pour lui. C'est finalement assez récemment que nous avons pu obtenir un code pour vous le montrer de la meilleure des façons qui soit : dans une qualité vidéo irréprochable. Pour vous mettre dans l'ambiance et peut-être vous donner envie de sauter le pas, voici les 18 premières minutes de l'aventure sur la dernière console de Sony. On vous ajoute l'avis détaillé de notre camarade rédacteur cryoakira, qui l'avait à l'origine déposé dans le forum après avoir terminé le jeu pour son propre plaisir. Inutile de dire que nous partageons totalement son avis.
Alors qu'aujourd'hui on a bien trop pris l'habitude de se laisser guider, The Pathless emprunte un chemin moins balisé en laissant le joueur chercher et comprendre par lui-même. L'accalmie des sorties qui accompagne les fêtes de fin d'année est l'occasion rêvée pour revenir sur un titre sorti il y a maintenant plus d'un mois. Installez-vous donc confortablement au coin du feu pour découvrir le dernier bébé de Giant Squid, le studio à qui l'on doit déjà le très zen Abzû.
On arrive dans une très vaste zone où une bestiole corrompue et invincible traîne au cœur d'une tempête. Il faut activer 3 tours pour dissiper son invincibilité, chacune nécessitant 2 runes. On se balade donc dans la zone à la recherche de zones d'intérêt (visibles grâce à un troisième œil) pour trouver les runes et les récupérer après avoir résolu des puzzles. Si on se fait absorber par la tempête, il faut passer une petite phase furtive pour récupérer l'esprit qui nous accompagne (l'aigle) et s'enfuir. Une fois les trois tours activées, on se lance à la poursuite de la bête pour l'intercepter et l'affronter dans une arène (il n'y a que des boss à affronter dans le jeu). La victoire purifie la zone et l'on peut passer à la suivante (elles sont toutes connectées et c'est de l'open world) ou rester et explorer le territoire.
Il y a en effet une myriade de puzzles facultatifs. Certains sont mécaniques (dalles pressoirs, miroirs, interrupteurs) et varient systématiquement, même s'ils reposent sur une poignée de mécaniques que j'aurais aimé plus nombreuses. D'autres sont "environnementaux", toujours identiques mais... encore faut-il les trouver tous pour valider un lieu. Tout cela permet d'obtenir des améliorations marginales de déplacement, donc c'est avant tout par plaisir intrinsèque de l'exploration que l'on plonge à fond dans cet aspect du jeu. On peut parfaitement se contenter de prendre ce que l'on trouve "en passant" et progresser à son rythme pour avoir une aventure très sympathique avec une durée de vie honnête.
Mais quand on est un peu "complétioniste", difficile de déscotcher. Par exemple, j'ai fini par découvrir qu'il y avait une immense porte secrète qu'il fallait ouvrir en trouvant 8 coquillages très bien cachés, ce qui a piqué ma curiosité suffisamment pour me donner envie de rester sur le jeu encore un peu plus longtemps. Le titre est certes répétitif, mais je trouve l'univers magnifique, avec un réel soin apporté à son agencement. Les mécaniques de déplacement (on tire des flèches pour aller de plus en plus vite) sont jouissives, les combats de boss épiques, le design excellent, les musiques très réussies... Bref, un très gros coup de cœur que je recommande chaudement.
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