GSY Review : La PS5 et Astro's Playroom

• Driftwood
• Vendredi 6 novembre 2020 | 14:00
• 12 Commentaires

GSY Review PS5

La Playstation 5 est entre nos mains depuis déjà une bonne semaine et demie et nous sommes enfin autorisés à en parler plus en détail, même si nous devrons encore garder le silence sur certains aspects. Il vous faudra donc encore un peu patienter pour nous entendre évoquer tout ce qui concerne le PlayStation Store, la section Médias de la console, le PS Plus, le PS Now, ou même les applications de divertissement en général. En effet, toutes ces fonctionnalités n'ont pas encore reçu leur mise à jour finale à l'heure où nous publions cet article, nous obligeant à les laisser de côté pour le moment. Rassurez-vous cependant, il nous reste malgré tout un bon nombre de choses à partager avec vous, pas plus tard que maintenant ! On vous invite donc à nous suivre pour découvrir notre article complet sur la machine ainsi que notre première review d'une exclusivité PS5, avec Astro's Playroom, le jeu préinstallé sur toutes les consoles. Marvel's Spider-Man: Miles Morales est aussi au programme du jour dans un article dédié, mais pour les autres titres du lancement (Sackboy A Big Adventure et Demon's Souls), il faudra malheureusement attendre encore quelques jours.

La console

On ne va pas revenir sur le design de cette nouvelle Playstation qui, comme du côté de la Xbox, a globalement assez divisé les joueurs, mais on peut vous confirmer que la machine demeure très imposante, qu'elle soit posée à la verticale ou à l'horizontale. Un petit socle en plastique à visser dans la console est inclus dans la boîte et a été pensé pour servir dans les deux positions, mais il va vous falloir de la place. Sa taille, lorsqu'elle est posée verticalement près d'un écran 55 pouces, ne passera clairement pas inaperçu dans votre salon, même si sa robe blanche se veut plutôt sobre et discrète. La PS5 est évidemment fournie avec un câble d'alimentation, un câble HDMI 2.1 et un câble USB-C pour recharger la DualSense. Précisons à ce propos que ce dernier est particulièrement court, même pour une configuration comme la nôtre, avec un recul pourtant très limité. Difficile dès lors de recharger sa manette tout en jouant, à moins de s'approcher très près de votre téléviseur ou d'investir dans une rallonge.

Avant de revenir plus en détail sur la manette, dont nous parlerons tout à l'heure quand nous reviendrons sur Astro's Playroom, qui fait bien évidemment partir intégrante de l'expérience Day One de chaque utilisateur. Mais plutôt que de vous parler des titres auxquels nous avons pu nous essayer ces derniers jours, nous allons surtout évoquer le comportement de la console quand on se trouve au beau milieu d'une partie de Marvel's Spider-Man: Miles Morales ou de Ghost of Tsushima. Les possesseurs de PS4 (Pro ou non) ayant beaucoup souffert du bruit causé par la ventilation de la machine, cet aspect était particulièrement attendu au tournant. Inutile de tourner autour du pot, pour le moment, sur les jeux que nous avons pu tester en rétrocompatibilité ou non, la PS5 demeure particulièrement silencieuse. Si sur PS4 il était plus sage de porter un casque pour profiter des ambiances sonores des jeux sans devoir pousser ses enceintes dans leurs derniers retranchements, il est désormais tout à fait possible de jouer à bas volume sans que le bruit de la console ne vienne perturber vos sessions. Ce résultat, que l'on doit sans doute en partie à l'imposante carcasse de la machine, nous satisfait amplement pour le moment, mais il reste évidemment à voir ce que donneront les jeux plus gourmands qui finiront par arriver. L'optimisme est de mise cependant.

Autre bonne nouvelle pour celles et ceux qui avaient besoin de brancher et débrancher leur console plus ou moins régulièrement, Sony revient à une façade arrière plate, rendant bien plus accessibles les différentes connectiques (la prise HDMI, les 2 prises USB 3 et la prise Ethernet - on rappelle en revanche qu'il n'y a plus de sortie optique pour le son). À l'avant, en plus d’une simple prise USB 2 pour brancher la manette une fois déchargée, on note la présence d’une connexion USB-C, une originalité par rapport à la concurrence, sans que cela soit spécialement un avantage majeur. En résumé, la machine semble bien conçue et s’avère très agréable à utiliser (une fois que l’on a trouvé suffisamment de place pour l’installer).

L’interface et les fonctionnalités

De même, la plus grande réactivité de l'interface apporte un bien meilleur confort que sur PS4. Nous avions beau apprécier ce que Sony avait proposé en termes de design et de présentation, il arrivait parfois que la console peine à suivre la cadence. La possibilité de reprendre une partie instantanément même après avoir éteint la machine était une petite révolution sur les machines de la génération PS4/XB1, mais la fluidité des menus était trop souvent prise en défaut. Sur PS5, on retrouve une mise en page assez similaire, mais plus discrète, les tuiles correspondant aux jeux s'avérant plus petites que par le passé, en plus d'être placées un peu plus haut. On accède toujours aux paramètres de la console, à certaines options liées au compte (statut, profil, trophées, déconnexion ou connexion d'un autre utilisateur) ainsi qu'à l'onglet Médias en passant par la partie supérieure de l'écran, moins tape-à-l’œil que par le passé. On y trouve également une fonction recherche (jeux, amis, films, etc.) qui n'oblige plus à passer obligatoirement par le PS Store pour dénicher un produit.

Une simple pression sur le bouton Playstation (noir et qui reprend la forme du logo de la marque) fait apparaître un nouveau menu situé tout en bas de l'écran (la pression prolongée n'existe plus), que vous soyez en jeu ou sur la home elle-même. C'est là que vous accéderez à certains raccourcis supplémentaires : les notifications reçues, l'accès à votre liste d'amis, à votre musique (sur Spotify si vous avez un compte), au switch (possibilité de passer d'un jeu à l'autre via la liste des derniers titres lancés - mais attention, contrairement à la Series X, la PS5 ne permet pas d’en faire tourner plusieurs à la fois en tâche de fond), aux réglages du son ou du micro, au menu des accessoires et aux options d'alimentation (mode veille, redémarrage, extinction complète de la machine). On peut même accéder à son compte par ce sous-menu et personnaliser (modérément cela dit) les différentes icônes qui y apparaissent. On se fait très rapidement à cette nouvelle présentation, sa bonne ergonomie globale ne faisant aucun doute, mais il n’y a fondamentalement pas de révolution en comparaison de la génération précédente.

Le système de tuiles fonctionne plus ou moins comme sur PS4, à savoir que les jeux se classent automatiquement (dans l’ordre de dernière utilisation), mais comme elles sont de plus petite taille désormais, pas moins de 9 titres peuvent apparaître à l’image en même temps, sans avoir besoin de les faire défiler pour autant. Si vous en avez installés plus, il faudra passer par la bibliothèque pour les retrouver, toujours placée en bout de ligne. Cette dernière peut être organisée de différentes manières grâce aux filtres disponibles mais elle propose également plusieurs onglets : votre collection complète, tous les titres que vous avez installés, ceux qui sont offerts avec Playstation Plus et un dernier consacré au Playstation Now. Lorsque l’on sélectionne un jeu sur l’écran d’accueil, on a droit à une image plein écran de ce dernier ainsi qu’une musique tirée de sa bande originale, mais en scrollant vers le bas, on accède aussi à plusieurs sous-menus : celui qui permet de lancer le jeu tout d’abord (on peut néanmoins le faire à partir de la tuile elle-même), la liste des activités (pour les jeux PS5, c’est là que l’on trouvera les accès directs vers les différents niveaux/parties du jeu qui vient d'être lancé, pour ceux de la PS4, ce sont les trophées qui apparaîtront à cet endroit), les dernières infos officielles concernant le titre, les diffusions les plus en vues du moment et enfin les contenus additionnels.

La fonction Share fait évidemment son retour via un bouton similaire sur la manette, mais elle fonctionne un peu différemment. Quand on souhaite prendre une photo (ou enregistrer une vidéo – 1080p/60fps/HDR en WebM ou MP4 ou 4K/30fps/HDR en WebM uniquement), un bandeau horizontal dédié apparaît en bas de l'écran, le jeu continuant de tourner en temps réel (évitez de le faire en plein combat par exemple, vous ne pourriez pas vous défendre). On sélectionne ensuite ce que l'on veut faire (une vidéo, prendre une photo ou lancer une diffusion en direct), puis on valide la fonction correspondante d'une simple pression sur la touche croix. À noter que lorsque l'on capture une séquence de jeu, une icône d'enregistrement apparaît à l'écran jusqu'à ce que vous ayez terminé. Entre parenthèses, précisons que la qualité des vidéos 4K obtenues est bien loin de celles que nous sommes en mesure de produire, il ne faudra donc pas vous attendre à une qualité d’image excellente. En revanche, la console est capable d'enregistrer du gameplay en HDR. Il est bien sûr possible de prendre un screen en se contentant d’un appui prolongé sur le bouton Share. On ne l’a pas précisé, mais des paramètres dédiés permettent de sélectionner la qualité du flux vidéo capturé ainsi que le format des images (JPG ou PNG comme d’habitude). Nouveauté liée à la DualSense, il n’est plus obligatoire de se munir d’un casque pour discuter avec sa liste d’amis ou avec les joueurs que vous affrontez en ligne. La manette intègre en effet un micro, même s’il est toujours possible de connecter n’importe quel casque bluetooth si vous le souhaitez.

La rétrocompatibilité

Sony emboîte le pas à Microsoft (qui avait déjà fait de la rétrocompatibilité le fer de lance de la Xbox One) avec pas moins de 99% du catalogue PS4 compatible. Pour les quelques jeux ne fonctionnant pas sur PS5, si l’on excepte TT Isle of Man 2, pour lequel on pourra être un peu déçu, pas vraiment de quoi se plaindre. Si nous ne sommes pas autorisés à vous montrer de vidéos de gameplay des jeux PS4 tournant sur PS5, nous pouvons au moins vous en parler. Comme nous l’évoquions déjà plus haut, le gros avantage de la machine est qu’il permet enfin de profiter des grosses exclusivités de la génération passée sans devoir subir les affres d’une ventilation particulièrement bruyante. Pour le moment, les jeux PS4 se rangent dans deux catégories. D’un côté, pour la majorité d’entre eux, la rétrocompatibilité n’apporte aucune amélioration notable (en dehors du confort sonore et de temps de chargement plus ou moins raccourcis), un patch dédié étant nécessaire pour améliorer le rendu original du jeu. Ainsi, pour l’heure, les Ucharted, The Last of Us Part II, God of War, Nioh 2, Bloodborne etc. se comportent à priori exactement comme sur PS4. De l’autre, il y a tous les jeux qui ont bénéficié d’une mise à jour PS5 pour leur donner un petit coup de jeune. C’est sans doute essentiellement au niveau du framerate que les améliorations se porteront, mais voilà tout de même un argument de poids à faire valoir auprès des premiers/nouveaux acheteurs.

Seul Days Gone a été officiellement patché depuis que nous sommes en possession de la console, mais la différence est tout bonnement spectaculaire. Souvenez-vous de notre couverture du jeu en amont de sa sortie sur PS4, l’un des griefs que nous avions évoqué était son framerate instable qui peinait à maintenir les 30 images par seconde. Sur PS5, le jeu de Bend Studio tourne maintenant à 60 images par seconde ! Bon, tout n’est pas encore parfait, on note bien encore quelques menues saccades lorsque l’on se déplace à moto ou que l’on se frotte à une horde d’infectés un peu massive, mais en dépit de ces quelques accroches du framerate, quel confort on y gagne ! On irait presque jusqu’à dire que l’on a totalement redécouvert le jeu grâce à cela, et il nous tarde de pouvoir vous le montrer pour pouvoir lire vos réactions. Dommage en revanche de ne pas avoir ajouté une option pour désactiver le motion blur, qui nous semble plus gênant qu'autre chose désormais. Autre jeu qui doit recevoir une mise à jour pas plus tard qu’aujourd’hui, Ghost of Tsushima. Si théoriquement, nous ne devrions pas avoir grand chose à vous dire sur ses performances sur la PS5, sachez que, même sans patch, le titre des papas de la série inFamous affiche déjà un 60 fps absolument parfait. Conséquence logique, cela rend les déplacements encore plus agréables à l’œil, ce qui permet de profiter encore mieux des sublimes décors du jeu. On ne sait pas encore ce que la mise à jour va pouvoir apporter de plus, mais en l’état, c’est déjà très impressionnant. Malheureusement, à part ces deux titres (et Everybody’s Golf, qui doit lui aussi recevoir une mise à jour le 11 de ce mois), Sony n’a encore rien annoncé concernant leurs autres productions first party. Espérons donc que la communication autour des futures améliorations ne tardera pas.

Enfin, nous souhaitions vous toucher quelques mots sur l’effet potentiel de la puissance de la PS5 sur des jeux dont le framerate n’était pas bloqué à l’origine, ou qui proposaient officiellement un mode 60 fps qui n'était pas toujours parfaitement stable. C’était le cas, dans notre souvenir du moins, dans inFamous Second Son, qui jouit désormais d’une fluidité sans faille. Nous avons également été surpris de constater la rapidité du fast travel pour un titre aussi ancien. Until Dawn proposait lui aussi une expérience assez variable en fonction des humeurs de son framerate. Dorénavant, le jeu tourne bel et bien à 60 images par seconde, sans que nous n’ayons pu constater la moindre baisse pendant les phases de gameplay. Certains plans lors de cinématiques ne sont peut-être pas encore parfaitement fluides, mais globalement, la différence saute elle aussi aux yeux. Nous avons également lancé Battlefield One, qui donnait l’impression de tourner à merveille, mais nous n’avons pas eu le loisir de pousser beaucoup plus loin nos tests dans le temps dont nous disposions. De plus, on vous avoue que nous ne nous souvenons plus précisément des performances du jeu original sur PS4 et PS4 Pro. Quoi qu’il en soit, la rétrocompatibilité est assurément un argument de poids pour toute personne n’ayant pas forcément pratiqué tout le catalogue d’exclusivités de la génération passée. À ce niveau, les deux constructeurs sont plus ou moins à égalité, avec un léger avantage à Microsoft grâce au Gamepass, aux améliorations techniques automatiques et à la simulation du HDR sur les jeux non compatibles avec la technologie.

Verdict

Astro's Playroom

À la sortie de la Playstation, il y avait Knack, un jeu plus sympa à jouer que beau à regarder, mais qu'il fallait tout de même acheter le prix fort pour s'y essayer. Or, difficile de blâmer ceux qui avaient préféré en rester éloignés, même si certains se disaient prêts à se laisser tenter par un essai s'il finissait par arriver dans l'offre PS+ (il aura tout de même fallu attendre 2018 pour cela). Sa suite n'aura pas soulevé des foules non plus, ce qui a sans doute décidé Sony à délaisser l'étrange personnage mi-relique mi-Golem pour se tourner vers de nouvelles mascottes, qui avaient fait la joie des possesseurs de Playstation VR. Astro Bot Rescue Mission proposait en effet une expérience très réussie en réalité virtuelle, de celles que l'on peut aisément recommander à tous types de publics pour découvrir une nouvelle technologie. Pas étonnant donc de voir les robots mignons tout plein de SIE Japan Studio faire leur retour pour démontrer toute l'étendue de leur talent dès qu'il s'agit de faire la démonstration d'un nouveau matériel. C'est cette fois la nouvelle manette de la Playstation 5 qui va être au centre de l'attention, dans un titre totalement gratuit préinstallé sur toutes les consoles du marché. Eh bien oui, le fameux pad révolutionnaire, celui dont nous avons omis de parler dans l'article consacré à la console elle-même. Vous ne pensiez tout de même pas que nous l'avions oublié ?

Un peu plus gros que la DualShock 4, on remarque tout de suite que sa prise en main est aussi bien plus agréable. : les mains se posent sur les deux poignées dans une position bien plus confortable, les deux gâchettes donnent moins cette impression de mollesse caractéristique de celles de la manette PS4, et si les sticks sont toujours placés de manière symétrique, la plus grande largeur du pad permet aux pouces de s'y placer bien plus naturellement. En résulte une ergonomie globale excellente en jeu, quel que soit le titre essayé. Mais ce qui nous intéresse surtout avec Astro's Playroom, c'est l'utilisation de toutes les fonctionnalités de la manette. Le pavé tactile et le haut-parleur intégré, bien sûr, on connaît, mais le retour haptique, les gâchettes adaptatives et même l'ajout d'un micro, voilà qui, cumulé au nouveau design, apporte une saveur next gen assez excitante. Nintendo nous avait déjà fait le coup avec le HD Rumble et toutes les promesses qui allaient avec, mais de ce que nous avons pu voir dans Astro's Playroom, il n'y a rien de comparable tellement les sensations sont meilleures. C'est bien simple, on ira même jusqu'à parler de couleurs de vibrations dorénavant, comme si toutes les nuances étaient possibles pour transmettre différents types de sensations au joueur. Qu'il s'agisse de simuler un sol rocailleux ou boueux, de retranscrire l'impression de poids d'un objet qui dévale une pente, voire même le contact des gouttes de pluie sur un parapluie, le résultat est étonnant. Pour parfaire l'illusion, le haut parleur de la manette produit le son correspondant au type de vibration. Tout bonnement excellent !

Plus prometteur encore, l'apport des gâchettes adaptatives, qui proposent également des vibrations intégrées. Lors de plusieurs passages où l'on dirige une sorte de petit vaisseau équipé de deux réacteurs, on ressent bien l'effort nécessaire pour les activer, ou pour percer un filet qui nous barre le passage par exemple. En permettant aux développeurs d'adapter la course des gâchettes en fonction du contexte, l'immersion dans les jeux à venir devrait être décuplée, à condition que les studios se donnent la peine d'en tirer partie. Le pavé tactile sert quant à lui à remonter la fermeture éclair quand (par exemple) Astro rentre dans la petite sphère qui va lui servir à progresser dans certains passages (elle aussi contrôlée tactilement) et le micro vous obligera à ne pas respecter les consignes de sécurité sanitaire quand il faudra souffler dessus pour activer des petits moulins à vent de couleur. Enfin, la fonction gyroscopique de la DualSense sert à diriger le petit vaisseau dont nous parlions plus haut, ou encore un deltaplane, entre autres choses. Le jeu est construit autour de plusieurs niveaux qui racontent l'histoire de la marque Playstation au travers d'accessoires que l'on y ramasse et de pièces de puzzle qui servent à compléter les grandes fresques du Labo, la salle musée où est exposé tout ce que l'on récolte. L'idée est excellente pour les plus vieux, qui revisiteront avec un plaisir nostalgique tous leurs souvenirs rattachés aux 4 consoles de Sony. On débloque également des parcours chronométrés de plusieurs types où l'on pourra comparer son score avec les autres joueurs.

Verdict

Stream haute qualité et téléchargement

Gameplay 4K

Stream haute qualité et téléchargement

Review - FR (PS5/4K)