Sorti fin octobre sur PC et attendu début 2016 sur PS4 et Xbox One, nous avons enfin eu assez de temps pour nous essayer à Warhammer: End Times - Vermintide. On vous propose donc de découvrir le jeu en mouvement ainsi que notre avis, juste après le clic.
Le connaisseur attentif ne manquera de voir en Warhammer: End Times - Vermintide une copie quasi parfaite du concept du très réussi Left 4 Dead, des types d'ennemis rencontrés aux contours verts ou rouges de vos coéquipiers pour bien les situer dans le niveau. Impossible de nier l'évidence tant le principe est repris à l'identique dans un univers, lui, totalement différent. En lieu et place des zombies et d'un contexte très contemporain, ce sont en effet à des rats mutants et à une ambiance très médiévale que nous avons affaire ici. Jouable à quatre en coopération (ou accompagné d'autant d'IA qu'il manque de joueurs), le jeu de Fatshark manque peut-être un tout petit peu du feedback viscéral que l'on ressent en jouant au corps-à-corps dans un Dying Light, mais il n'en reste pas moins un défouloir particulièrement prenant pour les amateurs du genre. Les hordes de monstres demandent un véritable sang froid dans les niveaux de difficulté plus élevés, mais même le mode facile ne garantit pas la victoire quand on ne travaille pas en équipe.
À l'inverse du modèle dont il s'inspire où les quatre personnages jouables étaient identiques et pouvaient utiliser les mêmes armes, les différentes classes de Vermintide offrent une plus grande variété de sensations. Nain armé d'une hache, archère décochant ses flèches plus rapidement qu'un Legolas élevé au Red Bull, magicienne adepte du feu, chasseur de sorcières très gun-friendly, ou soldat impérial en armure amateur d'armes à deux mains, l'éventail est plutôt large. D'autant que chacun d'entre eux dispose d'une arme secondaire (arbalète, pistolet, etc.) qui les rend un peu plus polyvalents. Il reste néanmoins très conseillé de se faire accompagner par d'autres joueurs plutôt que de se fier à l'intelligence artificielle perfectible du jeu - même si elle nous aura relevés un certain nombre de fois. La narration est relativement limitée, mais cela n'empêche pas le titre de Fatshark de proposer une atmosphère soignée et des héros à la personnalité bien marquée qui n'hésiteront pas à y aller de leurs petits commentaires pendant les combats.
Bien que linéaires, les niveaux traversés offrent un minimum d'ouverture, donnant l'illusion d'évoluer dans une ville et non un simple couloir. L'alternance entre des zones plus vastes (une place par exemple) et des passages plus étriqués (les égouts) est plutôt bien vue, mais il s'agira toujours de rallier un point précis de la map (comme dans Left 4 Dead). L'absence d'un mode Versus a évidemment tendance à accroître l'impression de redondance inhérente à ce genre de titres, mais l'implémentation d'un système de loot et d'un inventaire modulable est là pour motiver le joueur désireux de faire évoluer ses personnages. Si de nombreux coffres restent vides, l'apparition aléatoire de potions (soin, vitesse, force, etc.), de bombes/grenades voire parfois de grimoires/tomes/dés (qui bloquent l'emplacement de l'inventaire prévu pour la potion de soin) rend chaque partie imprévisible. Une fois la mission terminée, votre niveau de performance sera récompensé par un jet de dés qui vous octroiera une arme en cadeau.
Hélas, on se retrouve parfois avec un équipement non adapté à son personnage (obligeant à en changer une fois à l'auberge si les autres joueurs sont d'accord) ou même moins efficace que celui dont on dispose. De retour à l'auberge (qui sert donc de quartier général), il est alors possible de forger de nouvelles armes à partir de celles qui ne vous servent pas, tout étant une nouvelle fois géré de manière totalement aléatoire. Assez logiquement, il faudra donc encore faire appel à votre bonne étoile pour espérer obtenir des armes plus efficaces pour résister aux hordes de rats mutants assoiffés de sang. Les grimoires, tomes et dés (dont nous parlions plus haut) que l'on peut découvrir en fouillant les niveaux ont pour but de maximiser les chances d'obtenir des objets intéressants en fin de mission ; mais là encore, rien n'est vraiment certain, ce qui peut être décourageant quand on a passé un temps conséquent dans un niveau au risque de tout perdre - la mort de tous les membres de l'équipe obligeant à tout recommencer.
Tous les commentaires (7)
Le soucis du loot sont les dés, tu fais rarement le maximum, j'en suis à 48h de jeu.
Les 3 exotic que j'ai sont que par craft, tu joues en difficiles et tu fais 1 au dés ta les boules.
J'adore le jeu mais mais faut revoir le système de loot, ce qui est prévu d'ailleurs.
http://www.instant-gaming.com/fr/730-acheter-cle-s...
pas fini mais ils parlent déjà de dlc, ce jeux n'est pas mauvais, mais il peut encore et aurait pu faire mieux que cela, je lui metrrait un bon avec l'espoir qu'il devienne très bon
mais pour 25 euros max, il reste une valeur sure de cette fin d'année, et fan de left 4 dead ne passez pas à coté, car rare sont ce type de jeux alors pourquoi bouder notre plaisir
Pas plus que certaines grosses productions, BF 3 et 4, Assassin etc et eux ils ont le pognon.
bien sur j'ai été vérifié si j'étais le seul, et c'est loin d'être le cas, mais comme tu le dis certains AAA sortent aussi non fini, mais est ce une excuse, je ne pense pas et en plus steam permet de profiter du jeux avant sa sortie officielle
Moi j'ai un gros PC donc optimisation je sais pas il tourne à fond sans souci.
Et oui pour moi c'est une excuse car c'est des grosse boites et des grosses licenses.
Enfin pour moi j'ai rien vu d'alarmant ou qui ma choqué.