Premières impressions

Driver est assurément un des grands noms du monde des jeux-vidéo. Alors quand il revient à San Francisco sur les consoles actuelles, c’est avec un mélange d’appréhension et d’impatience que l’on accueille sa démo pour se faire un premier avis à quelques semaines de sa sortie.

Commençons par parler de l’aspect graphique de Driver San Francisco. Nous sommes rapidement plongés dans une ville de San Francisco assez joliment reproduite, même si nous n’avons accès qu’à une zone restreinte de la carte dans cette démo. Les voitures sont aussi réussies, très bien modélisées même s’il faut bien avouer que l’on est loin des détails des meilleurs jeux de course. Il faut toutefois préciser que contrairement à la quasi-totalité des jeux en monde ouvert, le trafic (plutôt dense) est composé de vraies voitures tout aussi bien modélisées. Le jeu s’avère aussi fluide même lorsque vous êtes au milieu d’un fort trafic, mais nous notons quand même de l’aliasing parfois trop présent. En outre, l’impression de vitesse est assez faible, ce qui est un peu problématique dans un jeu de ce type. Enfin, sachez que le rendu des couleurs n’est pas réaliste, il y a une sorte de filtre qui donne une certaine identité au jeu… on aime ou pas.

Mais passons désormais au point central d’un Driver : la conduite. Sans surprise, le gameplay est clairement arcade mais il dispose d’une certaine dose de finesse. Il faut donc bien ralentir pour passer les virages et bien travailler ses trajectoires, mais la conduite repose énormément sur le drift. Il faut souvent jouer du frein à main, ou « balancer » la voiture en drift pour être rapide sans quoi la voiture va tirer tout droit. Ce sentiment de sous-virage est accentué par le fait que l’on n’a pas l’impression de rouler vite alors que l’on aborde un virage à angle droit à 150 km/h. Néanmoins, après un petit temps d’adaptation, on trouve ses marques et l’on peut véritablement s’amuser pour peu que la voiture soit un minimum puissante afin de zigzaguer dans le trafic.

Et qu’est-ce que cela donne dans le feu de l’action combiné au « Shift » ? Et bien curieusement, alors que j’étais vraiment septique sur ce changement de voiture par la pensée, il faut bien avouer que cela fonctionne assez bien. Cela ajoute une partie de stratégie assez originale puisque vous pouvez « placer vos pions » pour faire obstruction aux adversaires. Par exemple, lors d’une poursuite, vous pouvez aller prendre un camion arrivant en sens inverse et faire un carnage contre les voitures de police. Cela demande de l’adresse et de la rapidité mais ça devient assez naturel à utiliser (mais bien plus difficile à réussir, comme en témoigne la vidéo de gameplay où j’échoue lamentablement mon coup !). Et sur la mission principale de la démo, il semble que le Shift ne soit pas obligatoire pour s’en sortir. Par ailleurs, les poursuites avec les forces de l’ordre sont assez prenantes, la police étant plutôt performante et difficile à lâcher (sauf coup de chance comme dans la vidéo). En revanche, le jeu semble un peu scripté puisque l’on sent bien qu’à un moment donné, les poursuivants sont moins performants pour vous laisser une opportunité de vous échapper. Enfin, lors du mode de course en équipe, vous devrez « shifter » entre deux voitures de votre équipe pour faire arriver les deux en tête. Sur le papier, pour les fans de jeux de course, cela peut semble assez ridicule. Le fait est que, malgré qu’à l’origine je ne voulais à pas aimer une chose aussi risible, cela est réellement amusant.

Au final, après ces trois petites missions en solo, il faut bien avouer que ce Driver San Francisco est plutôt une bonne surprise. Alors oui, ça n’est clairement pas un remake de l’excellentissime premier Driver, et oui, le Shift est un système complètement bizarre, mais ce jeu est potentiellement un bon jeu

exacte
dire qu eje loupe quelques partie de W2 ppour poter pffff
sorry Zoupi ;)

ça permet à d'autres personnes que Cracra de poster ici. :D

Oui la course par équipe avec le shift a profusion est complétement buggée. J'ai fini par tomber à l'infini avant de pouvoir rouler dans le ciel...