Donc les fps doivent rester des vulgaires jeux de shoot?

First Person SHOOTER !

Je n'ai rien contre les FPS, mais un jeu comme ça dans lequel on est obligé de faire du tir au pigeons sur au moins 400 ennemis, c'est un peu gâcher je trouve.

Ça peut rester un jeu à la première personne sans être forcément un Shooter héritier de Doom. Regarde Dishonored ou Fallout New Vegas, mais bon je pense que ce serait tirer un trait définitif sur le grand public.

Pas forcément, s'ils arrivent à gérer ça façon New Vegas tu pourrais éviter pas mal de batailles en gérant correctement tes relations. Notamment celle avec la Vox Populi. Après avec le scénario les affrontements se justifient, mais on passe trop vite sur l'aspect humain sans trop creuser.

Et oui je ne vois pas comment passer à côté d'un second run après ce final ! D'ailleurs il m'a rappelé le final de Bioshock 2 d'une certaine manière.

C'est clair ! Ca ma frappé également.

Bon j'avance doucement. Je viens de libérer Elisabeth, c'est vrai que c'est un tout autre jeu une fois qu'elle est avec nous. Je ne sais plus quel journaliste avait dit qu'on l'a cherchait quand elle n'était plus avec nous, qu'elle nous manquait, il avait parfaitement raison, c'est tout à fait ça, elle manque terriblement dès qu'on se retrouve un peu seul. J'imagine qu'elle va nous rendre tout un tas de petits services par la suite (elle 'ma déja donné quelques pièces et ouvert des portes verrouillé).

L'histoire me passionne, tout comme l'univers. Quand il y autant de détails, on a envie de tout fouiller, dans les moindres recoins, histoire de tout récupérer.

Allez j'y retourne.

J'aime beaucoup l'animation quand elle nous balance des objets.

J'en suis au passage ou je dois retrouver Slate (oui j'avance vraiment tout doucement mais je trouve tous les petits trucs à ramasser), j'arrive dans une pièce et la j'entends Mozart, le Requiem en D minor, c'est juste excellent ! C'est le genre de petits détails que j'affectionne tout particulièrement. J'ai eu des frissons. Slate veut nous faire avouer qu'on a tuer des innocents devant Elizabeth. On s'en bien que notre héros est gêné, comme s'il avait peur de lui avouer.

Ca faisait bien longtemps qu'un jeu ne m'avait pas proposé une telle expérience. Pour l'instant le jeu me touche au plus profond, c'est fou.

J'ai meme posé la manette pour écouter deux minutes :)

:D

Ça m'a fait penser à pas mal d'oeuvres, de Fight Club à Doctor Who en passant par Spec Ops. Mais le plus intéressant c'est que ça reste totalement cohérent.

Bon... j'ai terminé mon 1er run hier. Il faudrait faire tout un très long machin genre "analyse détaillée" pour exprimer à quel point, à l'instar du 1er Bioshock, cet épisode Infinite me passionne mais pas sûr que ça intéresserait grand-monde de lire ce genre de tartine donc je vais m'abstenir.

J'ai adoré... mais vraiment. Comme très peu de jeux depuis une trentaine d'années que je joue, en fait. Si, pour des raisons qui tiennent au type d'ambiance et à l'orientation de la DA, je préfère la ville de Rapture (j'adore le mouvement art déco et tout ce qui a trait à l'esthétique des années folles) à celle de Columbia, je trouve le scénar d'Infinite et les thèmes qu'il développe (juste ce qu'il faut pour ne pas sombrer dans le pensum ou pire la leçon de morale) plus riche qu'auparavant.

Parmi beaucoup d'éléments, un truc que j'ai trouvé particulièrement bien vu, c'est la vision que Levine et Irrationnal Games donnent d'une utopie typiquement américaine: elle ne peut que ressembler à un gigantesque parc d’attraction(un fantasme qui de Disneyland à Las Vegas en passant par Hollywood paraît être très ancré dans la culture et l'inconscient américains), une image glacée et glaçante, parfaite. Le fait que les habitants de Columbia soient comme des automates qui attendent qu'on arrive vers eux pour "prendre vie" et débiter mécaniquement leurs dialogues renforce cette sensation. Je ne sais pas si c'était un choix conscient de la part d'Irrational Games ou bien si c'est dicté par des impératifs liés à la technique ou au game design mais l'effet produit est saisissant et parfaitement cohérent avec le propos du jeu.

Il y aurait beaucoup de choses à dire mais je laisse aux autres le soin de développer s'ils le souhaitent. Pour ma part, j'ai l'impression (assez rare chez moi) que l'analyse tuerai la magie de la vingtaine d'heure que je viens de vivre et j'ai envie de rester encore dans cette sensation d'euphorie que procure un univers qui vous emporte, vous essore émotionnellement et ne rend pas votre dépouille.

Pour finir avec l'éternel débat de metacritic et des notes du jeu: on s'en fout, bordel ! Il serait plus que temps que les acteurs (développeurs, éditeurs, médias et joueurs) de ce secteur songent que si on veut qu'il soit pris un minimum au sérieux, il faudrait en finir avec la notation scolaire et les tests (quel terme débile soit dit en passant) façon contrôle technique. Bioshock Infinite tout génial qu'il soit (à mes yeux en tous cas) n'est pas un jeu parfait... Et c'est tant mieux: La perfection c'est la mort.

Pfiou j'ai tout lu et je suis d'accord sur presque tout. Il y'a d'autres choses sur lesquelles on pourrait s'étendre, Slate, la Vox Populi, la religion... Mais je n'ai pas tellement envie d'en parler en fait. Juste d'y rejouer et passer à autre chose en me disant que je ne verrai plus un tel jeu avant des années. :(

Edit : Pickman a parlé. Pickman c'est le mec qui met des mots sur ce que je pense depuis plus de 5 ans. Amen. (D'ailleurs en parlant de Amen, c'est amusant de voir Booker dire qu'il ne craint pas dieu, mais Elizabeth. C'est à ce moment là que mon cerveau a commencé à voir arriver le truc.)

Pour ton 1), bah non, car le bébé est deja né au moment de la noyade.

C'est amusant je n'avais pas vu la scène post-générique (mauvaise manip') et c'est vrai qu'elle tombe comme un cheveu sur la soupe.